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Pour cette nouvelle Frenchie Friday Interview, j’ai le plaisir de recevoir Arash Derambarsh , élu conseiller municipal de Courbevoie qui nous partage son engagement pour sa ville et sa façon de contribuer à la frenchie attitude !

 

1) Quel est le stéréotype français qui vous énerve le plus ?

Il y a en a 2 : dire qu’un rêve n’est pas réalisable. Et avoir des préjugés par méconnaissance.

2) Comment cultivez-vous votre frenchie attitude ?

Je ne la cultive pas. Je préfère y contribuer. La France, c’est comme une auberge espagnole. Chacun doit y mettre sa petite contribution. Je me suis engagé en politique pour les autres et je publie des livres pour la culture.

3) Quelle est votre ville de cœur ?

Je suis amoureux de ma ville Courbevoie.

4) Quelle est (serait) votre ville d’adoption ?

J’en ai 2 : Paris, ma ville de naissance. Et définitivement Rome. La plus belle ville du monde avec Paris.

 

5) Quel est votre parcours ? Quel est votre métier ?

Mes parents ont quitté l’Iran en 1979, l’année de la révolution islamique. Je suis né à Paris 13ème à la Salpêtrière. On est repartis vivre en Iran pendant 3 ans. J’ai vu ce que c’était que la dictature et la théocratie.

Lorsqu’on est retourné en France, je ne suis plus retourné en Iran. J’ai grandi en France depuis l’âge de 4 ans et je suis arrivé à Courbevoie à 6 ans. J’ai compris la chance que j’avais de grandir dans un pays où il y a la démocratie, la République, la laïcité et le respect des femmes.

J’ai gravi des échelons, j’ai travaillé au ministère de l’intérieur sous Nicolas Sarkozy, j’ai travaillé avec Dominique de Villepin et Renaud Muselier au ministère des Affaires Etrangères. J’ai été assistant parlementaire de l’ancien député Michel Hunaut à l’Assemblée Nationale. Je me suis présenté aux élections législatives de 2007 ainsi qu’aux élections municipales à Courbevoie en 2008. J’avais respectivement 26 et 27 ans. Je viens d’être élu, récemment à Courbevoie, conseiller municipal et président du groupe « Divers Droite » après avoir recueillit plus de 7% des voix. Je suis UMP mais très ouvert d’esprit.

En parallèle de mon engagement politique, je travaille dans l’édition. J’ai commencé à 19 ans comme éditeur et juriste aux éditions Laffont, puis aux éditions Ramsay.

Et enfin, depuis 2007, j’ai intégré les éditions du cherche midi où je travaille avec son PDG fondateur, Philippe Héracles.
Enfin, je soutiens une thèse de droit prochainement. Je compte devenir très rapidement avocat (spécialité droit pénal, criminologie et droit de la propriété intellectuelle).

 

6) Vous venez d’être élu conseiller municipal et président du groupe « divers droite » à Courbevoie, quelles sont vos premières impressions?

Je suis ému de pouvoir m’investir dans ma ville. S’engager dans une ville, c’est être au service des autres 24h sur 24h, 7 jours sur 7. La politique, ce n’est pas un métier mais un investissement.

Je rends des comptes et tout est transparent. Je fais en sorte d’être encore plus accessible qu’avant d’ailleurs.

 

7) Dans votre ville, vous avez célébré votre premier mariage, racontez-nous.

Le maire de Courbevoie, Jacques Kossowski, a été interpellé par un couple qui a souhaité que je célèbre leur mariage. Cela m’a touché. Le maire a accepté de me déléguer son pouvoir d’état civil. J’ai été honoré et je le remercie d’avoir accepté. La politique locale est définitivement la plus belle car proche des habitants. Ce moment restera un moment très fort pour moi.

 

Arash Derambash

8) Quelles sont pour vous les meilleures réussites françaises et celles qui vous inspirent ?

Incontestablement celles qui s’exportent à l’étranger dans la mesure où nous vivons dans une mondialisation.

Je pense à David Guetta récemment par exemple. À Marc Simoncini (Meetic) ou Xavier Niel (Free) ou Malamine Koné (Airness). À Jean Dujardin pour son Oscar également.

Celui qui m’inspire, c’est celui qui échoue et qui ne lâche jamais pour arriver à son objectif finalement.

 

9) Lors de votre campagne, on vous a surnommé « le candidat 2.0 ». Pourquoi ?

Dans sa définition la plus commune, le Web 2.0 procède d’un Web participatif, social et doté d’une intelligence collective. Ce concept avait été élaboré en 2005 par Tim O’Reilly, auteur et éditeur américain d’ouvrages informatiques largement reconnus.

Le mode de communication, d’échange et d’interactivité a donc évolué entre les citoyens. Les uns agissent au nom des autres qui souhaitent (légitimement) recevoir des comptes.

Je suis donc très actif sur les réseaux sociaux (Twitter, FB, Instagram, flickr, picasa, Youtube, etc…). J’essaye donc d’être au plus proche de tous les habitats afin de solutionner leur problème rapidement.

Arash Derambash

10) Vous avez créé le club « Courbevoie 3.0 », parlez-nous de ce think thank.

Je considère le Web 3.0 sous l’angle du  concept philosophique tel qu’il a été décliné notamment par David Axelrod, le directeur de communication de Barack Obama.

Ce concept est la participation collective de citoyens autour d’un projet commun : le vivre-ensemble de façon interactionnelle et la réalité améliorée.

Cela implique en particulier de relier tous les citoyens sur le web et de leur permettre de concrétiser leur projet.Ce club réunit régulièrement plusieurs personnalités de tous horizons (société civile, entrepreneurs, journalistes, blogueurs, politiques, experts, dirigeants, etc) afin de débattre de sujets divers.

L’objectif est donc de réunir des personnes qui ne pourraient pas se rencontrer facilement par manque de réseaux, de relations, d’influence.

 

11) Quel événement français ne manquerez-vous pas cette année ?

Je ne manquerai jamais la fête du 14 juillet. C’est la naissance de notre République Française et la fin de la Monarchie. Je suis très fier d’être français et européen. Et je célèbre nos fêtes par envie, respect et admiration. Je n’oublie pas la culture persane, celle de mes parents. C’est un plus pour moi et une chance. Mais je n’ai qu’une nationalité française.

 

12) Quelle bonne adresse culinaire pourriez-vous nous proposer ?

Je conseille à Courbevoie de venir au restaurant italien « le Paparotti » (91 Boulevard de la Mission Marchand), au restaurant libanais « Amaken » (6 Rue de Bezons), au « 71 » (71 rue Armand Silvestre à Bécon) , « Le Figuier » ( 95 boulevard Saint-De,iset un très bon restaurant chinois « le restaurant du bonheur » (2, rue Madiraa à Bécon).

 

13) Quels comptes recommanderiez-vous pour mieux connaître votre ville ?

Je recommande les comptes @Courbevoie30, @Jerem_Prod , @SanaaAnbari , @MuratSofien , @OlivierRio2 , @ccoredo, @jpelie, @gcauet, @FatimaKartout, @chopinaud , @nicolas_sully , @Alexandbazar , @naturoTouati,@MikaelAssey, @Sacriledge,@mtarrade, @Kl0ug, @karyne2103, @sv92400 , @1959_Haydar , @IsaTomasini , @CaylaValerie ou encore la ville de Courbevoie @VilleCourbevoie.

 

14) Si vous deviez définir votre ville en 3 hashtags, ce serait?

#Jeunesse – #Moderne – #Calme

 

15) Dans quelle autre ville de France aimeriez-vous vivre ?

Je suis un amoureux du sud. Et du Var plus particulièrement. Je dirai donc Hyères, Saint Raphaël ou le Lavandou.

 

Retrouvez Arash Derambarsh sur www.arashderambarsh.com 

                                                             Twitter : @Arash

                                                             Facebook : Arash Derambarsh

 

 

No Comments

  • Laurent Milano dit :

    Pour habiter Courbevoie , je vous confirme que cette interview est bien à l’image d’arash derambarsh : humble, passionné et disponible. Je suis arrivé à courbevoie en février. Moi et ma femme n’avons pas pu voter pour lui aux dernières municipales. Mais si il se présente aux prochaines, on votera pour lui.
    Laurent

  • Carine dit :

    Bravo M. Derambarsh. Nous vous soutenons à Courbevoie

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